Day 1 – #01 – 2012

9 h de vol, c’est bien long !
Encore plus lorsque l’on se retrouve à côté de 2 bourgeoises (capricieuses) de 15 piges qui veulent se comporter comme des femmes de 20 ans.

Bref !
Vol arrivé avec 30 minutes d’avance, ça annonçait du tout bon.
Sauf qu’une fois arrivé, les nouveaux immigrants se rendent au service immigration, et impossible de savoir si l’on peut ou non passer outre, le temps de récupérer sa valise.

Ayant rencontré une Française qui sera en stage 2 mois au Canada, je me fie à son conseil : il faut passer le service immigration en premier.
Direction une queue interminable d’environ une demi-heure.

20 minutes après, alors qu’il ne restait que 5 personnes avant moi, une employée de l’immigration nous signale qu’il faut récupérer nos bagages avant de passer au service immigration. Cruel choix !

J’opte comme quelques-uns pour sortir de la queue pour chercher ma valise, malgré le fait que cela induise de recommencer la queue de 0…
Je perds donc une bonne heure au total au service immigration, sans possibilité d’envoyer de SMS à mes proches, n’ayant pas de réseau.

J’obtiens donc enfin mon permis de travail définitif et je peux enfin quitter l’aéroport, vidé, avec un bon mal de tête suite au vol.
Toute la fatigue s’envole quelques minutes, lorsque je sors à l’air libre, et qu’avec un sourire incontrôlable on se dit c’est bon, à la vue de tous les panneaux, de toutes les voitures bizarres, on y est, au Canada !

Je file prendre un taxi et je débarque à mon hôtel de jeunesse à 16 h 15, heure locale (je devais pointer à 16 h mais il n’y a pas eu de problème).
Arrivé dans ma chambre, à peine le temps de papoter avec mon coloc du jour, brésilien, que je file à la douche, qui s’avérera très réparatrice.

Petite sortie dans le quartier, je kiffe, tout est tellement différent, et que de choses à dire pour une si petite sortie mais le jetlag me casse trop pour tout écrire. Je me ressource dans un petit Starbucks, cappuccino et apple pie.

Un petit saut ensuite dans ma chambre pour vous écrire ces quelques lignes très décousues.
Puis sûrement un petit snack et au dodo, je suis cassé !